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Notre sélection de scénarios :

                 
 

 Ce que j’ai subi a fait de moi ce que je suis. [Terminé]

BREATH OF LIFE :: THE EMERALD CITY :: South End. :: Roosevelt. :: Housings of Roosevelt.
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Nastya Alzire Rojov

Nastya Alzire Rojov
Ce que j’ai subi a fait de moi ce que je suis. [Terminé] Empty01.08.16 20:40

Nastya Alzire RojovSawyer Q. Freeman
Ce que j’ai subi a fait de moi ce que je suis.
Statut + Privé.
   Lieu + Dans une maison du quartier
   Date + Début août
   Moment + Soirée
   Météo + Nuageux
   Prévention -18 + Non
   Intervention du PNJ + Non
   Si c'est un souhait, direction les demandes.
Breath of Life + Tous droits réservés.
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Nastya Alzire Rojov

Nastya Alzire Rojov
Ce que j’ai subi a fait de moi ce que je suis. [Terminé] Empty01.08.16 21:15




"Ce que j'ai subi a fait de moi ce que je suis."


Vie comme si tu devais mourir demain, apprend comme si tu devais vivre toujours - Gandhi

Nous sommes une petite dizaine dans le salon de cette petite maison. De l'extérieur, elle ne paye pas de mine : elle est tout aussi délabrée que les autres du quartier. Les gens d'ici ont l'air si pauvres que, malgré ma situation qui n'est pas non plus des plus commode, je me sens terriblement mal pour eux. Mais pour le moment, je dois me concentrer sur ce qu'il se passe dans cette pièce. Les hommes discutent en ukrainien et bizarrement, ces paroles me donne l'impression d'être à nouveau dans mon pays -qui me manque tant-. Ce n'est que la deuxième fois que je viens ici, et plus je les écoute et moins j'ai l'impression d'avoir ma place ici... Il y a trois semaines maintenant, je discutais du sort de mon pays avec un sans-abri du quartier qui est lui aussi originaire d'Ukraine et deux hommes sont arrivés vers nous : ils nous ont proposé de rejoindre un groupe de rebelle situé dans le quartier de Roosevelt pour "aider nos frères restés au combat". L'idée m'avait vraiment plus au départ, sûrement du à l’excitation de pouvoir discuter avec des gens qui comprennent ce que je vis, mais de plus en plus, je me demande si leur petite organisation n'a pas un autre but finalement. "Eh Nastya, t'es avec nous ou quoi ?!" La voix grave de Pietro me ramène vite à la réalité. Je hoche vivement la tête de bas en haut pour lui signifier que je les écoute. Avec eux, je n'ai pas eux besoin de me cacher, je leur ai tout de suite donné mon premier prénom, je peux avoir confiance en eux. Enfin, je pense, non ? "Va nous chercher l'ordi à l'étage au lieu de rester là à rien foutre !" Je regarde Gavyn et lève les yeux au ciel avant de m'exécuter. Il n'est pas ukrainien lui, en faite il est totalement américain, mais il veut défendre mon pays visiblement. Je me retourne pour me diriger vers les escaliers et je dévale les marches deux à deux : à l'étage, j'entre dans la chambre de Pietro pour attraper son ordinateur. Cependant, je vois un dossier traîner sur le bureau et sans hésiter, je me rue dessus. Il n'y a jamais rien d'ordinaire ici, alors je suis intriguée. Je m'assoie sur le lit, le dossier entre les mains et ce que je trouve dedans me laisse bouche bée : des noms, des dizaines de noms avec des montants sur les côtés, en dollars, des sommes exorbitantes. Quand je détail un peu plus les papiers, je remarque également des mentions telles que "cocaïne" ou encore "extasie" ... Une bonne douzaine de drogues différentes sont répertoriées ici ! Ils se foutent de moi depuis le départ ?! Aucun n'a jamais été là pour parler de l'Ukraine non ! Ils veulent simplement refourguer leurs merdes oui. Je commence à bouillir de l'intérieur, j'ai envie de descendre et de leur hurler dessus, mais maintenant que je sais que je ne peux pas leur faire confiance, j'ai un peu peur. Je remet le dossier où il était, après avoir mémorisé quelques prénoms, on ne sait jamais. J'attrape l'ordinateur et je descends sur la pointe des pieds pour tenter d'écouter ce qu'ils racontent mais quand j'arrive à côté de la porte du salon, je ne comprend pas la langue dans laquelle ils s'expriment : du roumain peut-être ? "J'ai ton ordinateur" Je le dépose devant Gavyn avant de retourner m'asseoir. Mais je commence à réfléchir et je me demande pourquoi m'ont-ils ajouté à leur bande ? Surtout si je ne suis au courant de rien... Mais je vais rapidement avoir ma réponse : "Nasty, il faudrait que tu déposes un colis à un ami... Il fait aussi dans notre clan." Pietro ne me regarde même pas quand il m'annonce cela et c'est alors que je comprend : je vais faire la passeuse finalement. Une jeune fille ça passe toujours mieux qu'un grand mec. Un type, dont j'ignore le prénom en faite, tire discrètement le rideau avant d'appeler Pietro et de dire doucement : "Eh les gars, y'a du monde dehors je crois. On est pas tout seul" Merde, des flics peut-être ? Cette soirée s'annonce encore plus mauvaise que 5 minutes plus tôt ! Je ne peux pas me faire arrêter, sinon c'est direction l'Ukraine. Je me lève discrètement, l'air de rien et je me recule petit à petit. Il y a une porte derrière, il faut que je me tire d'ici le plus vite possible !

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Dernière édition par Nastya Alzire Rojov le 04.09.16 21:15, édité 1 fois
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Ce que j’ai subi a fait de moi ce que je suis. [Terminé] Empty02.08.16 4:39


C’EST À MADAME JUSTICE QUE JE DÉDIE CE CONCERTO, EN L’HONNEUR DES VACANCES QU’ELLE SEMBLE AVOIR PRISES TRÈS LOIN D’ICI ET EN RECONNAISSANCE DE L’IMPOSTEUR QUI SE DRESSE À SA PLACE - V FOR VENDETTA ♪♫  -
Sawyer Q. Freeman & Nastya Alzire Rojov.
 
Ce que j'ai subi a fait de moi ce que je suis.


Je suis dans une salle de conférence en compagnie de collègue d’un autre département. Le responsable du groupe nous fait le topo de ce qui nous attend lors de cette soirée décisive pour une enquête anti-drogue. Pourquoi je me retrouve avec eux? Ce n’est clairement pas mon département! Le département du renseignement est allé mettre son nez dans cette histoire, car ils ont eu des informations pertinentes de l’intérieur. Des informations qui justifient ma présence dans cette enquête. Il y a plusieurs immigrants illégaux, mais aussi des petits justiciers influençables prêts à défendre la cause de leur pays d’origine. L’agent double qui a infiltré le groupe depuis plusieurs mois a avertis ses patrons qu’un gros coup était sur le point de se produire. C’est donc pour cette raison que je sacrifie ma soirée de congé pour « chasser les méchants » comme dirait Anna. « Selon les informations préliminaires que nous avons, ils devraient tous être présent ce soir au 408 rue de l’Union dans le quartier Roosevelt. » Un moment idéal pour tous les coincer l’un après l’autre. Le fourgon cellulaire ou le panier à salade comme j’aime l’appeler sera stationner à quelques pâtés de maisons de là. Nous allons pouvoir faire appel au fourgon quand nous aurons mis sous arrêt tous les membres de ce petit groupe « terroriste ». « Est-ce qu’ils sont armés? » Nous agissons toujours comme s’ils étaient tous armés jusqu’aux dents. On agit toujours plus avec prudence quand on s’attend au pire. « Ils ont que quelques petits calibres, rien de majeur, mais suffisamment pour faire des dégâts. » Mouais! Ce n’est que de la petite racaille. Nous mettons aux points la dernière ligne de stratégie avant que notre chef nous invite à regarder les fiches d’informations de chacun des individus dont nous allons devoir arrêter ce soir. La plupart de ces petits escrocs sont d’origines ukrainienne et roumaine. Pour ne pas éveiller les soupçons des autres, nous devons également arrêter l’agent double. La liste des crimes est particulièrement longue pour la tête dirigeante du groupe. Sa photo me renvois l’image d’un jeune homme plutôt charismatique et manipulateur. Ah! Si ce genre de personne pourrait utiliser leurs dons pour faire le bien au lieu du mal! C’est vrai que je me retrouvais rapidement sur le chômage si cela arriverais un jour!  C’est beau rêver! On termine la rencontre ce qui enclenche le début de l’opération До побачення (ce qui veut dire au revoir, douce ironie !) Je me retrouve dans le garage tout près des véhicules que nous allons utiliser pour se rendre sur les lieux de l’opération. J’enfile mon gilet par balle par-dessus mes vêtements. Il est légèrement trop ajusté, mais je ne vais pas cracher sur ce qui risque de me sauver la vie ! Je vérifie si mon arme est chargée et si le cran de sûreté est mis. Quand tout est vérifier et contre vérifier nous sommes prêts à partir. Dans le véhicule blindé où je prends place la fébrilité est à son comble. Mes collègues ont bien hâte de mettre la main au collet de ces petits malfrats qui ont commencés à connaître comme s’ils étaient leurs propres enfants. C’est des mois d’enquête qui se termine sur une note heureuse enfin on l’espère tous. Le chauffeur immobilise le véhicule à quelques mètres de la maison pour ne pas bousiller notre effet de surprise. Nous sortons tous du véhicule en silence et on commence à encercler la demeure. Frank est sur le point de tout foutre en l’air quand il échappe sa lampe de poche sur les dalles de ciments de l’entrée. Le bruit monstre que ça fait dans ce silence que nous avons tenté de préserver le mieux que l’on pouvait. Frank me lance un regard désolé. Le mal est fait, car il y a du mouvement dans la maison. Il est clair qu’ils nous ont entendus. Un rideau est tiré et un visage apparaît à la fenêtre du rez-de-chaussé. Je comprends bien rapidement qu’il va donner l’alerte aux autres à l’intérieur. Pour l’effet de surprise c’est mort ! J’entends notre chef qui nous donne le signal pour enfoncer la porte. Mes collègues s’engouffrent à l’intérieur en criant des directives aux prévenus. Frank et moi on se dirige rapidement vers l’arrière de la maison pour sécuriser la porte arrière. C’est à ce moment que Frank est bousculé par une rouquine qui prend ses jambes à son cou. Mon collègue lui hurle en russe de s’immobiliser sinon il va tirer, chose que je lui empêche de faire. « Tu ne vas pas tirer sur une gamine ? Dans le dos en plus ?! » Sérieusement ?! Des plans pour que l’on se retrouve avec les médias sur le dos et problèmes à la tonne ! Je lui dis de rester à surveiller les lieux et de ne pas jouer au cow-boy. Je m’occupe de la rouquine. Je pars donc au trousse de la gamine. Elle court comme si elle avait le diable au cul ! « зупинки! (Arrête!) » Je ne crois pas qu’elle ma comprise, car je ne parle pas, mais pas du tout l’ukrainien alors mon accent doit être horrible à ses oreilles. Je réussis à me rapprocher d’elle. Je vois bien qu’elle est paniquée et qu’elle a peur! Je le serais aussi si je serais à sa place. J’arrive à la rattraper. On tombe tous les deux dans l’herbe d’un parc. « Arrête du calme! Je ne vais pas te tirer dessus. » Je l’immobilise pour qu’elle arrête de bouger et que je risque de me prendre un coup à un endroit douloureux. Son visage ne me dit rien, elle n’était pas viser par l’enquête alors qu’est-ce qu’elle foutait là?! « Je ne vais pas te faire de mal. Tu comprends ce que je dis? »



Dernière édition par Sawyer Q. Freeman le 08.08.16 4:03, édité 1 fois
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Nastya Alzire Rojov

Nastya Alzire Rojov
Ce que j’ai subi a fait de moi ce que je suis. [Terminé] Empty05.08.16 7:16




"Ce que j'ai subi a fait de moi ce que je suis."


Vie comme si tu devais mourir demain, apprend comme si tu devais vivre toujours - Gandhi

Je sens que cette journée va très, très mal se terminer ! Un bruit sourd résonne dans l'allée de la maison, et un des gars regarde par la fenêtre : les flics, ou le FBI allez savoir, ils sont là. Je commence à paniquer, je deviens toute rouge et j'ai des bouffés des chaleurs incontrôlables. Il faut que je me tire d'ici et le plus vite possible ! Alors que je me recule, Pietro arrive vite devant moi et m'attrape par le bras pour m'annoncer d'un air menaçant : "T'as pas intérêt à te barrer toi ! Si j'apprend que quoi que ce soit à fuité, t'es morte c'est bien compris ?" Je suis pétrifiée par la peur et je hoche nerveusement la tête de bas en haut. Heureusement pour moi, le grand brun n'a pas plus de temps à m'accorder puisqu'il doit retourner avec les autres pour préparer un "plan d'attaque" ou je ne sais quoi. Je n'ai que 30 secondes pour sortir d'ici avant de finir je ne sais où avec ces types. L'espace d'un instant, je revois Vladimir me hurler de courir, de courir le plus vite possible pendant cet affrontement en Ukraine : si je l'avais fait, si j'avais couru, il serait peut-être encore avec nous aujourd'hui. Une vague de courage m'envahit et mes pieds se mettent à bouger tout seul pour me permettre de m'enfuir par la porte de derrière. Mais à ma grande surprise, je fonce dans quelqu'un, un homme assez imposant avec... Avec une arme merde ! Je n'ai pas le temps de réfléchir et je me met à courir : je n'ai rien à me reprocher dans cette histoire, mais je ne veux pas retourner en Ukraine pour de pareilles conneries ! J'ai tellement peur de me faire tirer comme un lapin que je cours plus vite que je ne l'ai jamais fait. Derrière moi, j'entend un autre homme me hurler de m'arrêter en Ukrainien il me semble : l'effort est là mais l'accent est si mauvais que je n'en suis pas sur ! Des larmes de peur commencent à couler sur mes joues quand une main m'agrippe et me fait tomber au sol. Je crie de toute mes forces "відпустіть (vidpustitʹ - Lâche moi)" Mais rien n'a faire, le gars est beaucoup plus fort que moi et il m'immobilise sans aucun mal. J'essaye de me débattre dans tous les sens, mais cette technique ne semble pas fonctionner. L'homme prétend ne pas me vouloir de mal, mais j'ai trop de fois eu affaire à ce genre de type pour m'en méfier. Une fois, en Ukraine, deux policiers m'avaient arrêté parce que j'avais dépassé le couvre feu. Ils ne "me voulaient pas de mal" et j'ai pourtant terminé avec un oeil-au-beurre-noir pour un regard de travers. Je me concentre pour parler en anglais afin qu'il me comprenne : "Lâche-moi ! Je pars, je n'ai rien à voir la dedans !" Mon terrible accent des pays de l'est me trahis sûrement, mais je tente le tout pour le tout. J'essaye de me calmer, et j'affiche une mine dévastée, terrifiée : "Je vous en supplie, laisse moi partir." Je deviens douce, beaucoup plus que tout à l'heure et en une seconde, j’aperçois une faille : il me lance un de ces regards que j'avais l'habitude de voir avec mes parents, comme s'il était préoccupé par je ne sais quoi. Mais c'est ma chance et je n'en aurait sûrement pas de deuxième : rapidement, je relève mon genoux pour lui donner un coup qui arrive directement dans son ventre. Je n'ai pas assez de force pour lui faire vraiment mal, mais il relâche légèrement son étreinte et j'en profite pour me glisser aussi vite que possible et prendre mes jambes à mon cou. Je n'aurais jamais cru être aussi habile, c'est sûrement l'adrénaline. Cependant, ma chance retombe rapidement : je me prend les pieds dans une racine d'un des arbres de ce foutu parc et je me retrouve au sol, à nouveau. Mais dans la chute, ma tête se cogne assez violemment par terre et en un instant, tout devient noir autour de moi.

"Nastya, tu peux venir chérie nous avons terminé !" Je descend les marches quatre à quatre pour arriver le plus vite possible dans le salon. Des ballons et des confettis recouvrent le sol et une grande banderole "Joyeux anniversaire" surplomb la table à manger. Un large sourire se dessine sur mes lèvres quand j'aperçois la petite boite sur la cheminé : je cours en sa direction et j'arrache le petit papier violet qui l'entour. Je découvre alors une magnifique chaîne en argent avec un petit trèfle dessus que je m'empresse de passer autour de mon cou. "Papa, maman !". Je voudrais les remercier mais tout devient flou, tout s'assombri d'un coup...

"Papa, maman !" J'ouvre les yeux doucement, mais ma tête me fait terriblement mal ! Qu'est-ce qu'il vient de se passer merde ? Quand les formes autour de moi arrêtes de bouger, je distingue l'homme de tout à l'heure, penché vers moi. "Будь ласка , я не маю нічого (Budʹ laska , ya ne mayu nichoho - S'il vous plaît, je n'ai rien fait)" Je le supplie, réellement cette fois, de ne pas m'emmener avec les autres. J'aimerai me remettre à courir mais j'ai bien trop mal à la tête.

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Dernière édition par Nastya Alzire Rojov le 04.09.16 21:17, édité 1 fois
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Ce que j’ai subi a fait de moi ce que je suis. [Terminé] Empty08.08.16 5:03


C’EST À MADAME JUSTICE QUE JE DÉDIE CE CONCERTO, EN L’HONNEUR DES VACANCES QU’ELLE SEMBLE AVOIR PRISES TRÈS LOIN D’ICI ET EN RECONNAISSANCE DE L’IMPOSTEUR QUI SE DRESSE À SA PLACE - V FOR VENDETTA ♪♫  -
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Ce que j'ai subi a fait de moi ce que je suis.


Je ne sais pas pourquoi,  je prends la peine de lui crier de s’arrêter, car bon soyons logique cette « technique » ne fonctionne jamais. S’il suffisait de simplement crier l’ordre de s’arrêter et que le suspect nous écouterait sans rechigner les arrestations se feraient vraiment plus facilement. La demoiselle ne compte pas s’arrêter et préfère courir en perdre l’haleine dans le quartier. Je vais devoir faire autrement. Je réussis à la rattraper et nous nous écroulons dans l’herbe d’un parc. La jeune femme se débat, elle n’a pas l’intention de coopérer loin de là. J’abandonne l’idée d’utiliser sa langue natale, car je ne l’a maîtrise pas du tout. J’opte pour l’anglais en espérant qu’elle connaisse au moins les bases. Je lui demande de se calmer tout en lui disant que je n’ai aucunement l’intention d’utiliser mon arme contre sa personne. "відпустіть (vidpustitʹ - Lâche moi)" Je ne comprends rien à ce qu’elle me dit ! Je finis par l’immobiliser complètement même si elle gigote comme un petit singe sous moi. Je tente de la rassurer en lui disant que je n’ai pas l’intention de lui faire du mal. La méfiance que je peux lire dans son regard me fait comprendre qu’elle ne me croit pas du tout ! Elle n’a aucune confiance en moi.  "Lâche-moi ! Je pars, je n'ai rien à voir la dedans !" Je le sais bien qu’elle n’est pas impliquée dans l’histoire. Elle est un visage inconnu de notre enquête. Cependant, je dois quand même lui poser quelques questions. Elle n’est pas visée par tout ce brouhaha, mais il reste qu’elle peut être une nouvelle recrue du groupe ? Elle doit être au courant de certaines choses et donc avoir de précieuses informations à nous transmettre. Elle commence doucement à se calmer. Elle comprend enfin qui ne sert à rien de se débattre de la sorte, je ne suis pas du genre à lâcher prise facilement. Je la regarde, elle aborde une mine bien piteuse. Sa voix se fait entendre de nouveau, son accent des pays de l’est est très reconnaissable à mes oreilles. "Je vous en supplie, laisse-moi partir."  Elle se fait douce pour que je cède à sa demande. Je ne peux pas la laisser partir comme ça. Il est fort possible qu’elle se trouvait dans la maison au mauvais moment et qu’effectivement elle n’a rien avoir là-dedans. Elle est si jeune en plus ! Je me demande où sont ses parents ? Comment son père réagirait de la voir dans une situation pareille ? Forcément mes pensées dérivent vers ma fille de quatre ans. Elle a une vie paisible en compagnie de sa mère et de sa grand-mère. Elle ne manque de rien, elle a un toit au-dessus de sa tête, elle est entourée de gens qui l’aiment et quand elle se couche le soir dans son lit. Elle peut dormir paisiblement ce qui n’est pas le cas de la rouquine ici présente. Le fait que je compare la vie de ma fille à celle de la demoiselle qui se trouve avec moi fait adoucir la prise que j’ai sur elle. Mon cœur de père de famille vient prendre la place de l’agent fédéral sans cœur et la rouquine s’en rend compte. Elle utilise cette faille dans mon armure pour se dégager. Je reçois un coup dans le ventre qui me coupe aussitôt le souffle. Ah ! La chipie ! Elle en profite pour se dégager de moi. Elle saute rapidement sur ses jambes pour prendre la poudre d’escampette. Je me lève difficilement, je n’ai pas le temps de me reposer, je dois la rattraper ! La chance est visiblement avec moi, car je la vois se prendre les pieds dans une racine et tomber de nouveau au sol lourdement. Ce qui m’inquiète c’est qu’elle ne se relève pas ! Je m’approche d’elle le plus rapidement qui m’est possible avec la douleur au ventre que je me traîne. Merci mademoiselle ! Pour me rendre compte qu’elle a perdu connaissance. Elle a du se cogner la tête. Je m’accroupis prêt d’elle, je soulève doucement sa tête que je dépose contre mes jambes. Je m’assure que sa chute ne lui a pas causé de plaie ouverte. Je ne relève aucune présence de sang nulle part, ce qui me rassure aussitôt. Mon dos rencontre la surface dure de l’écorce de l’arbre, je tiens le corps frêle de la jeune demoiselle contre moi. Il n’y a personne dans le parc à cette heure avancée, c’est une bonne chose sinon qu’elle drôle de portrait que nous faisons tous les deux. Un homme d’une quarantaine d’années en tenue de « Swat » et une fille des rues dans les bras. Ce n’est pas banal. La douleur diminue doucement de minute en minute. Je ferme momentanément les yeux quand la voix de la gamine se fait entendre. Elle reprend conscience. "Papa, maman !" Je me penche au-dessus de son visage pour qu’elle puisse me voir. Cela prend quelques instants avant qu’elle réalise que je suis toujours là. "Будь ласка , я не маю нічого (Budʹ laska , ya ne mayu nichoho - S'il vous plaît, je n'ai rien fait)" Je ne comprends pas trop ce qu’elle vient de me dire, mais le ton suppliant qu’elle emplois me donne une bonne indication. Elle veut vraiment que je la laisse tranquille. « Chutt, tu t’es cogné la tête. Ce n’est rien de sérieux, mais il faut que tu calmes sinon tu vas faire un malaise. » Je lui laisse un peu d’espace, mais je la garde à l’œil. Attentif à la moindre de ses réactions. Si elle s’enfuit, je ne vais pas la poursuivre. En ce moment, je me fous bien de l’enquête ! Ce qui me préoccupe c’est la santé de la petite. « Si ça peut te rassurer, je ne vais pas t’arrêter. Je sais que tu n’as rien avoir avec ces petits voyous. » En signe de bonne volonté, je retire le chargeur de mon arme. Ainsi elle peut être sûre que je n’aurais pas une envie soudaine de lui tirer dans le dos comme l’idiot de Frank a eu comme idée plus tôt. « Je veux juste comprendre comment une jeune femme peut se retrouver dans la merde comme ça ? » Elle ne devrait pas se trouver dans un parc avec un moi ! Non ! Elle devrait être en compagnie des membres de sa famille ou du moins des gens qu’ils l’aiment dans un lieu sécuritaire.

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Nastya Alzire Rojov

Nastya Alzire Rojov
Ce que j’ai subi a fait de moi ce que je suis. [Terminé] Empty16.08.16 18:07




"Ce que j'ai subi a fait de moi ce que je suis."


Vie comme si tu devais mourir demain, apprend comme si tu devais vivre toujours - Gandhi


Quand mon corps s'allonge contre le sol sous le poids du type qui me hurlait de m'arrêter quelques secondes plus tôt, je commence à paniquer. Un gars du FBI vient de m'arrêter pour des conneries dont je n'étais même pas au courant ! Je vais être expulsée du pays ; je vais devoir retourner en Ukraine et tous les efforts de mes parents pour me faire quitter la guerre auront été en vain. Des larmes s'écoulent sur mon visage, à la fois de tristesse et de rage. Je suis en colère contre moi d'avoir été assez bête pour croire que la maison dans laquelle je me trouvais abritait des rebelles mais je suis aussi en rage contre cet homme qui me maintient alors qu'il n'imagine même pas une seconde l'horreur que j'ai connu quelques mois auparavant. Alors je le supplie, je m'abaisse à ça parce que je n'ai visiblement pas d'autre choix. Mais à ma grande surprise, cette technique marche : il baisse sa garde deux secondes, relevant la pression qu'il exerçait sur moi et j'en profite pour donner un coup dans son ventre assez puissamment pour qu'il se recule. Je me redresse et je me met à courir plus vite que jamais. J'ai une chance de lui échapper et je ne dois pas la louper ! C'était sans compté sur mon agilité légendaire : je me prend stupidement les pieds dans une racine d'arbre et je m'étale de tout mon long sur l'herbe du parc. A cet instant, tout autour de moi change : je ne suis plus à Seattle mais bien en Ukraine, à Kiev. Je vois ma famille et tout est comme avant. Mais cet instant de bonheur ne dur qu'un moment car tout devient flou et je me retrouve allongée, aux Etats-Unis, la tête sur les cuisses du Swat. Ma première réaction et de le supplier de me laisser mais mon mal de crâne m'empêche de réfléchir alors je parle en ukrainien, doutant du fait qu'il puisse me comprendre. Alors que je m'attend à avoir les menottes d'une minute à l'autre, l'homme semble plutôt... Compatissant ? Enfin je ne sais pas, j'ai du mal à déchiffrer ce qu'il ressent en ce moment. Est-ce qu'il compte me laisser tranquille ? C'est ce qu'il semble dire, mais si j'ai bien appris une chose en vivant seule dans ce pays, c'est que je ne dois jamais faire confiance à qui que ce soit. Je ne dis rien, et quand il retire le chargeur de son arme, j'ai comme une bouffée d'air frais qui m'envahit : il n'a pas l'air aussi con que je le pensais. Je ne dis pas que je le crois, où que je vais me laisser faire, mais je n'ai plus envie de courir maintenant. Il devrais donner des conseils à ses collègues : son co-équipier n'avait pas l'air si concilient tout à l'heure. Il veut savoir ce que je fais ici, dans cette "merde". Il est hors de question que je lui dise la vérité, c'est absolument inimaginable. Même s'il est sympa maintenant, il ne pourra pas l'être quand il sera que je suis illégalement dans ce pays. J'ouvre les yeux aussi grand que possible pour paraître crédible : "Je.. Hm.. C'était accident, un accident. J'ai.. Je ne sais plus..." Qu'est ce que je vais bien pouvoir lui raconter ? Je ne peux pas lui dire que je n'ai pas le droit d'être à Seattle, mais je peux peut-être lui expliquer ce que je faisais là-bas ? Après tout, je n'ai rien à me reprocher sur ce coup et s'il devient con, je me tire vite fait. Enfin, si j'y arrive. "Je ne voulais pas être là-bas. Enfin si, mais pas pour ce qu'ils faisaient. Je pensais qu'ils sont gentils, je savais rien sur le... Sur.. merde." Comment on dit déjà ? J'ai des difficultés en temps normal, mais le mal de tête n'arrange rien. "Sur le trafique !" Un éclair de génie me traverse le crâne et je reprend peu à peu mes esprits. "Je connais Pietro et les autres. Enfin je pensais connaître. J'ai vu des choses, ils ne sont pas bien..."  Je ne sais pas s'il va me croire, je n'en ai aucune idée. J'espère juste qu'il ne me prendra pas pour une des leurs : me battre pour mon pays c'est une chose, participer à des ventes illégales de je ne sais quoi, s'en ai une autre. Et tous ces noms que j'ai vu sur l'ordinateur de Pietro, il y avait de grosses sommes écrites également. "Je connais des choses, informations. Mais s'il te plaît, je n'ai rien fais de mal. Je promet. Je ne sais pas pourquoi je les ai crus. S'il te plaît." Si je coopère, il sera peut-être plus clément ? Mais une chose est sûre : je ne peux pas aller avec lui pour un vrai interrogatoire. S'il est du FBI, il ne lui faudra pas plus d'une heure pour savoir que je ne devrais pas être là.

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Dernière édition par Nastya Alzire Rojov le 04.09.16 21:20, édité 1 fois
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Ce que j’ai subi a fait de moi ce que je suis. [Terminé] Empty17.08.16 22:19


C’EST À MADAME JUSTICE QUE JE DÉDIE CE CONCERTO, EN L’HONNEUR DES VACANCES QU’ELLE SEMBLE AVOIR PRISES TRÈS LOIN D’ICI ET EN RECONNAISSANCE DE L’IMPOSTEUR QUI SE DRESSE À SA PLACE - V FOR VENDETTA ♪♫  -
Sawyer Q. Freeman & Nastya Alzire Rojov.
 
Ce que j'ai subi a fait de moi ce que je suis.


Erreur de manipulation xD
Réponse RP effacé par erreur sorry!



Dernière édition par Sawyer Q. Freeman le 23.08.16 4:28, édité 2 fois
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Nastya Alzire Rojov

Nastya Alzire Rojov
Ce que j’ai subi a fait de moi ce que je suis. [Terminé] Empty18.08.16 10:15




"Ce que j'ai subi a fait de moi ce que je suis."


Vie comme si tu devais mourir demain, apprend comme si tu devais vivre toujours - Gandhi


Comment vais-je pouvoir me sortir de là maintenant ? Je doute qu'il me laisse partir comme ça, comme si je n'avais jamais existé. Et j'ai mal à la tête, vraiment très mal en fait. Nastya concentre toi deux minutes, si tu tombes dans les pommes qui sait où tu te retrouveras. Je commence à bafouiller deux ou trois excuses mais je vois bien à la tête du swat que ça ne fonctionne pas alors je n'ai pas d'autre choix : je lui dis la vérité. Enfin je fais de mon mieux, tout s'embrouille dans ma tête en partie à cause de ma chute, mais aussi parce que je ne suis pas sur d'avoir tout assimiler ! Il y a une heure encore je pensais que Pietro et les autres voulaient juste m'aider et aider l'Ukraine, mais si j'ai bien compris, je ne suis qu'une mule ou peut-être pire encore. Une parole du type me sort de mes pensées : il me croit ? Il se la joue bon flic en attendant le mauvais ou quoi ? Je ne pense pas, je ne sais pas pourquoi mais quelque chose dans le regard me fait penser qu'il est sincère. Quand il me le dit en ukrainien je ne peux pas m'empêcher de rire : son accent est vraiment terrible ! "L'accent n'est pas génial mais on comprend. Ca se dit plutôt Я вірю тобі" J'essaye de bien articuler histoire qu'il le prononce mieux la prochaine fois. Même si l'ukrainien ne doit pas être souvent parlé par ici. Visiblement, je n'étais pas connue pour le FBI ou pour l'organisation dans laquelle il bosse. Ca m'arrange et me rassure en même temps : si je ne suis pas visée, je peux disparaître tranquillement et retourner à ma petite vie. La question que je redoutais arriver. Je ne suis pas sur de pouvoir lui faire confiance mais avec mon accent, personne n'est dupe sur le fait que je ne suis pas d'ici. Je hoche donc timidement la tête de gauche à droite pour signifier que non, je ne suis pas américaine. Et l'agent s'en moque bien ! Mais même s'il n'est pas de la douane, tous les flics sont les mêmes. Il pourrais avoir envie de faire un peu de zèle et me ramener avec les autres. Je me redresse pour m'asseoir à côté de lui, de toute façon je suis trop sonnée pour courir une nouvelle fois alors je me recroqueville sur moi-même, essuyant une larme sur ma joue au passage. J'apprend ensuite qu'il s'appelle Sawyer mais je n'ai aucune envie de lui dire mon prénom. Ni Nastya ni Alzire, il doit sûrement avoir accès à un tas d'information qui pourrait cramer mon identité. "Je ne..." Je ne termine pas ma phrase, stoppée net par une voix dans un talkie-walkie. C'est moi la suspecte ? Je regarde Saywer, le suppliant de ne pas dire que je suis ici avec lui. Je bouillonne intérieurement de peur qu'il ne dise quoi que ce soit ! Il me surprend une nouvelle fois en répondant que je me suis échappée. Qu'est ce qu'il me fait là ? Soit c'est un code pour dire l'inverse soit il prend de gros risque en me laissant partir. Je m'assure que le talkie ne soit plus allumé et je me jette dans ses bras, pleurant à chaude larme cette fois-ci : "Merci, merci de pas avoir dit que j'étais là ! Merci Sawyer." Je ne sais pas pourquoi j'ai fais ça, mais ça fait du bien d'avoir un contacte avec quelqu'un, même si ce n'est qu'un pauvre câlin avec un inconnu. La dernière personne que j'ai tenu dans mes bras, c'était ma mère en Ukraine quand elle n'avait pas encore disparu. Mais je ne dois pas avoir l'air trop faible, alors je me recule rapidement, venant essuyer les larmes avec ma manche bien trop sale maintenant. "Pourquoi tu fais ça ? J'étais avec eux et tu ne me connais pas, pourquoi tu me crois ?" Une fois dans une série policière, un des flics avait convaincu un témoin -comme moi- de retourner dans la gueule aux lions pour avoir des informations supplémentaires : je pris pour que ce ne soit pas ce à quoi il pense. Il est hors de question que j'y retourne. J'ajoute, timidement : "Je m'appelle Alzire. Et non je ne suis pas américaine mais ukrainienne." Bon Alzire n'est que mon second prénom mais c'est tout ce qu'il aura pour le moment, et c'est déjà bien je trouve. D'un coup, tout redevient noir et flou autour de moi : la même sensation qu'avant que je m'évanouisse pour la première fois. "Sawyer, j'ai mal à la tête... Je ne me sens pas bien." Je comprend que j'ai dû me cogner plus fort que je ne l'imaginais quand mes yeux se ferment tout seul et qu'un trou noir vient prendre place dans ma tête.

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Ce que j’ai subi a fait de moi ce que je suis. [Terminé] Empty23.08.16 4:28


C’EST À MADAME JUSTICE QUE JE DÉDIE CE CONCERTO, EN L’HONNEUR DES VACANCES QU’ELLE SEMBLE AVOIR PRISES TRÈS LOIN D’ICI ET EN RECONNAISSANCE DE L’IMPOSTEUR QUI SE DRESSE À SA PLACE - V FOR VENDETTA ♪♫  -
Sawyer Q. Freeman & Nastya Alzire Rojov.
 
Ce que j'ai subi a fait de moi ce que je suis.


Le rire que m’offre la rouquine quand je lui parle en ukrainien –enfin, je devrais dire que je tente de le parler- me confirme que mon accent est vraiment à chier. "L'accent n'est pas génial mais on comprend. Ca se dit plutôt Я вірю тобі" Je tente de mémoriser le mieux possible l’intonation de voix que la jeune demoiselle utilise ainsi que chacune des syllabes qu’elle prononce. Je ne sais pas pourquoi je m’efforce de le faire, car il est évident que je ne vais jamais apprendre cette langue d’une manière sérieuse. Je parle l’anglais, le français ainsi que le gaélique irlandais. Ces trois langues me suffisent amplement. Je me permets un petit écart de conduite en informant la demoiselle qui se trouve près de moi qu’elle n’est en rien ciblée par la descente de ce soir. Elle n’était même pas dans nos dossiers d’enquêtes, pour nous elle est comme un fantôme.  Je la questionne ensuite sur le fait qu’elle n’est pas américaine. Elle se contente simplement de hocher la tête de gauche à droite pour confirmer ce que je me doutais déjà. Je tente de la rassurer en lui disant que je m’en fiche qu’elle se trouve sur le territoire américain illégalement. Mon domaine n’est pas l’agence des douanes, mais bien du renseignement. Elle n’est pas une menace pour le pays alors qu’elle y reste ou pas cela ne m’est complètement égal. Je la vois qui se recroqueville sur elle-même tout en essuyant une larme qui coule doucement sur sa joue. Dans l’espoir qu’un lien de confiance puisse s’établir entre elle et moi, je lui donne mon prénom. C’est déjà mieux que de m’appeler le flic ou l’agent ! J’ose lui demander son prénom. "Je ne..." Elle devient vite silencieuse quand une voix se fait entendre à travers mon talkie-walkie. C’est mon supérieur qui me demande où est-ce que j’en suis avec la suspecte. Je ne sais pas ce qui me prends réellement faire ça, mais mon instinct me dicte de faire en sorte de couvrir la jeune fille. Je ne veux pas qu’elle se retrouve dans les filets de la justice américaine. Surtout qu’elle n’a rien avoir dans l’histoire de drogue. Je réponds donc sur un ton des plus sérieux que c’est négatif, qu’elle a réussi à s’échapper. J’éteins mon appareil quand soudain le corps de la gamine s’écrase contre moi tandis qu’elle éclate en sanglot.  "Merci, merci de pas avoir dit que j'étais là ! Merci Sawyer." Je suis moi-même pris au dépourvu par ce câlin improvisé. Je lui caresse doucement le dos pour l’aider à ce calmer et à reprendre un peu sur elle. « Ce n’est rien, calme toi. Sinon tu risques de faire encore un malaise. » Elle se recule tout en essuyant ses joues avec la manche de son chandail qui a eu de bien meilleurs jours. "Pourquoi tu fais ça ? J'étais avec eux et tu ne me connais pas, pourquoi tu me crois ?" Je hausse les épaules tout simplement avant de lui répondre sur un ton doux. « Tu sais, on m’a toujours dis de me fier à mon instinct. Il m’a rarement fait défaut par le passé. Mon instinct me dit que tu n’es pas une mauvaise fille, tu étais juste là au mauvais moment. » Je lui fais un sourire franc avant de rajouter. « On fait tous des erreurs de jugement, tu as juste été abusé par de mauvaises fréquentations. Ce n’est pas si grave… » "Je m'appelle Alzire. Et non je ne suis pas américaine mais ukrainienne." C’est ce que je me doutais depuis le début, mais le fait qu’elle me confirme d’elle-même est déjà un petit signe de confiance envers moi. Je fronce les sourcils quand j’ai l’impression que quelque chose cloche. Je la trouve soudainement très pâle. "Sawyer, j'ai mal à la tête... Je ne me sens pas bien." J’ai à peine le temps de réagir qu’elle vient de nouveau de s’évanouir contre moi. C’est vraiment la poisse ! Je me penche sur elle pour prendre ses signes vitaux qui me semblent normaux au premier abord. Qu’est-ce que je vais faire ? Je ne peux pas la laisser toute seule dans ce parc !? Encore moins appeler une ambulance. Merde les possibilités qui me restent sont minces, surtout que je dois rejoindre les autres pour rentrer au poste. Je prends mon téléphone pour composer le numéro d’une de mes connaissances. Il me doit un service et c’est maintenant que je vais lui demander de l’aide. La voix de Jeffrey me répond après quelques sonneries. Je lui explique que j’ai besoin de son aide immédiatement. Je lui indique à quel endroit  je me trouve en ce moment question qui rapplique en vitesse. Ce n’est que de longues minutes plus tard que je vois sa voiture s’immobiliser tout près du parc. Je soulève la jeune Alzire dans mes bras pour la porter vers la voiture. « Wooo c’est qui ? Qu’est-ce que tu as fait ? » « Ne pose pas de question veux-tu ? Tout ce que je te demande c’est de la conduire chez moi et de m’y attendre. Si elle se réveille, tu l’as retient. » Je dépose la jeune demoiselle sur le siège arrière de la voiture tout en m’assurant qu’elle est confortable pour le voyage jusqu’à Belltown. « Tu es sérieux mec ?! » « Ouais ! Merci encore pour le service ! » Je quitte mon ami en le saluant tout en revenant vers la maison. Mes collègues m’y attendent tous. Nous rentrons au poste, je me défais de mon équipement le plus rapidement possible. Je n’ai qu’une seule envie c’est de rentrer chez moi et j’espère vraiment que Jeffrey a su la retenir si elle s’est réveillée en chemin. Ce n’est qu’une trentaine de minute plus tard que je suis en mesure de garer ma voiture dans le garage. La voiture de Jeffrey est bien visible devant ma maison. Il y a les lumières du salon qui sont allumées. Jeffrey m’accueille dès que je pousse la porte d’entrée. « Enfin tu es là ! Est-ce que tu vas m’expliquer ?! » Je penche la tête pour voir Alzire qui est couchée immobile sur mon canapé. Jeffrey la recouverte d’une couverture. « Non, mais je te remercie de ton aide et de ta discrétion ! » Mon ami hausse tout simplement les épaules avant de quitter ma maison sans demander plus d’informations. Je me défais de ma veste avant de m’approcher du canapé pour observer la jeune demoiselle qui est toujours dans les vapes. J’imagine que le coup à la tête, les émotions ainsi qu’un estomac vide n’aide pas à reprendre du mieux. Il est évident qu’elle ne doit pas manger à sa faim. Je me rends dans la cuisine pour lui faire chauffer un plat de soupe. C’est la recette de ma mère. Je reviens au salon avec un bol fumant que je dépose sur la table à café. C’est à peu près au même moment que la demoiselle ouvre les yeux. « Ne t’inquiète pas, tu es en sécurité. J’ai pensé qu’il serait mieux que tu sois ici chez moi qu’à l’hôpital. Tu as faim ? »

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Ce que j’ai subi a fait de moi ce que je suis. [Terminé] Empty24.08.16 15:01




"Ce que j'ai subi a fait de moi ce que je suis."


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Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression que je peux avoir confiance en Sawyer : il n'a pas l'air aussi con que les autres agents. En tout cas, s'il n'avait pas été là j'aurais sûrement pris une balle par son collègue tout à l'heure alors je pense que je lui en dois une. Et ce sentiment se renforce quand une voix sort de son talkie-walkie. Dans un premier temps, je panique intérieurement qu'il ne révèle à son supérieur que je suis ici avec lui, mais sa réponse me surprend : il lui fait croire que je me suis enfuie. Il pourrait avoir de gros ennuie je pense, pour m'avoir couvert. Personne en 6 mois n'a été aussi... Gentil avec moi ! Alors mon corps se jette sur lui pour un câlin assez bizarre je dois bien l'avouer, mais qui m'a fait du bien : j'avais l'impression d'être dans les bras de mon père un instant. Quand il m'explique pourquoi il m'a protégé, je hoche la tête : "Ton instinct est bien. Je n'ai rien à voir avec leurs histoires. Je pensais.. Enfin je n'étais pas avec eux pour ça, pas du tout." Même s'il a l'air très gentil, je reste sur mes gardes et je ne vais pas lui balancer toute mon histoire maintenant. Mais je lui confit quand même mon deuxième prénom : de toute façon, s'il est du FBI et qu'il veut savoir qui je suis, il y arrivera alors autant lui éviter de perdre du temps. Tout d'un coup, tout redevient flou autour de moi et sans que je ne sache pourquoi, mes yeux se ferme et là, c'est le trou noir. Je ne sens plus rien, mon cerveau ne parvient plus à réfléchir normalement et j'ai simplement l'impression d'être dans un rêve. Quand mes paupières se lèvent enfin, mon corps est recouvert d'une couverture toute douce et je suis allongée sur... Je ne sais pas vraiment sur quoi pour l'instant mais c'est très agréable. Je suis peut-être encore en train de rêver ?  Ca doit être ça, je rêve de mon lit en Ukraine, du dimanche matin quand ma mère m'amené mon bol de céréale. Ce merveilleux souvenir est un peu perturbé quand je vois la tête de Sawyer au dessus de moi. Il est en train de me parler, mais endormie comme ça il me faut quelques instant pour comprendre ce qu'il vient de dire : je suis chez lui et il veut savoir si j'ai faim ? Je me redresse brusquement, ma tête me faisant un peu moins mal que tout à l'heure. J'ai la main sur la tempe gauche, regardant autour de moi rapidement, sans vraiment faire attention à Sawyer pour le coup. Qu'est ce qu'il lui a pris de me ramener chez lui ? D'ailleurs, comment j'ai atterrie ici ? La dernière chose dont je me souvienne, c'est d'être dans le parc derrière la maison de Pietro. J'ai du tomber dans les vapes à nouveau. Je tourne enfin la tête vers l'agent, assez perplexe. "Tu.. On est chez toi là ? " Je pousse la petite couverture à mes pieds avant de pousser mes cheveux en arrière. Je n'en revient toujours pas qu'il m'ai laisser venir chez lui. Après tout, je n'ai pas confiance en lui parce que je ne le connais pas, mais il ne sait pas non plus qui je suis : je pourrais avoir menti par rapport à mes relations avec les hommes qu'il a arrêté plus tôt dans la journée. "Il est quel heure ? J'étais dans les vapes combien de temps ?" Je regarde autour de moi mais je ne vois pas d'horloge mais il fait presque noir dehors. Il devait être 20 heures quand le FBI a débarqué tout à l'heure : j'ai un peu perdu la notion du temps depuis que je suis à Seattle, ce n'est pas toujours facile, et là je n'ai aucune idée de l'heure qu'il est. Mon attention se porte ensuite sur un bol de soupe qui a l'air très chaud sur la petite table : "C'est pour moi ça ?" Mes yeux font l'allé-retour entre Sawyer et le bol quelques fois. Je ne pensais plus à ça pour une fois, mais maintenant que je vois la nourriture, mon estomac se met à gargouiller. Je me redresse un peu pour me mettre en tailleur sur le canapé, ce si beau canapé d'ailleurs que je dois sûrement abîmer avec mes fringues qui dates de bien trop longtemps à mon goût. L'appartement est jolie, rien d'extravagant mais il n'a pas l'air à plaindre. En regardant un peu partout, je vois un petit dessin d'enfant posé à côté d'autres papiers. Je regarde alors Sawyer et lui demande : "Tu as des enfants Sawyer ?" Cet appartement ne fait pas vraiment endroit familiale, je me demande s'il a une femme aussi : si c'est le cas, elle va faire des bonds si elle me trouve dans le canapé !

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Dernière édition par Nastya Alzire Rojov le 04.09.16 21:24, édité 1 fois
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Ce que j’ai subi a fait de moi ce que je suis. [Terminé] Empty03.09.16 6:41


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Pourquoi je me sens dans l’obligation soudaine de vouloir la protéger? Ce n’est qu’une gamine des rues après tout. Même si elle n’a rien avoir avec les criminels que nous avons arrêté plus tôt, je pourrais très bien la coffrer pour complicité. Pourtant, je n’en fais rien. Je mens même à mon supérieur en l’informant qu’elle m’a bêtement filé entre les doigts. Je préfère suivre mon instinct, car ce dernier ne m’a jamais fait défaut par le passé, du moins pas encore. Ce petit geste de bonté de ma part me vaut un câlin de la part de la rouquine en signe de gratitude. "Ton instinct est bien. Je n'ai rien à voir avec leurs histoires. Je pensais.. Enfin je n'étais pas avec eux pour ça, pas du tout." Elle persiste et signe dans son histoire. Ce qui me force encore plus à la croire. Elle n’a rien avoir avec eux. Elle me donne finalement son prénom, enfin ce que je crois qui se trouve à être son prénom. Il me semble qu’il soit français et non pas ukrainien. Quoiqu’il en soit, je ne guère le temps de me questionner ni de la questionner davantage, car elle me dit qu’elle ne sent pas très bien tout à coup. J’ai à peine le temps de réagir que la demoiselle tombe dans les vapes. Je ne peux pas la laisser dans le parc et encore moins l’emmener à l’hôpital. Je dois retourner auprès de mes collègues également pour le débriefing avant de pouvoir rentrer chez moi. Je n’ai pas d’autres choix que de faire appel à un ami qui m’en doit une : Jeffrey. Ce dernier est bien obligé d’accepter de me donner un coup de main puisque je lui donne guère le choix. Tout ce que je lui demande c’est de rester avec la jeune fille chez moi le temps que je rentre. La rencontre avec mes supérieurs est abominablement longue. Je crois que je suis le premier à quitter la salle de réunion pour me jeter à l’intérieur de ma voiture. J’espère qu’Alzire n’a pas pris la fuite à son réveil. J’espère également que Jeffrey a été assez convainquant pour la retenir en sécurité dans le confort de ma maison. J’ai ma réponse quand je pousse la porte d’entrée. La demoiselle est couchée sur mon canapé avec une couverture sur elle, question de la tenir au chaud. Jeffrey me questionne pour comprendre ce qu’il se passe, mais je refuse de lui donner des détails. Je le remercie pour son aide avant qu’il quitte ma maison. Il me laisse donc seul avec mon invité. Dans l’attente qu’elle se réveille, je lui prépare de la soupe, une recette de ma mère. Je présume qu’elle ne doit pas manger à sa faim et que cela ne doit pas l’aider maintenant. C’est quand je rapporte le bol fumant de soupe que je dépose sur la table base que la demoiselle s’agite dans son sommeil. Elle est sur le point de se réveiller. Quand elle ouvre les yeux, je lui indique qu’elle est en sécurité. Il faut qu’elle reste calme, sinon elle risque de faire un second malaise. "Tu.. On est chez toi là ? " Je hoche simplement la tête comme simple réponse. Alzire repousse la couverture qui la recouvrait pour ensuite placer ses cheveux en arrière.  "Il est quel heure ? J'étais dans les vapes combien de temps ?" Un regard sur ma montre qui se trouve attaché à mon poignet gauche m’indique qu’il approche minuit. « Il sera bientôt minuit et je crois que tu as été inconsciente environ 1 heure à 1 heure trente peut-être ? » J’ai moi-même perdu un peu la notion du temps. Le regard de la jeune femme se pose sur le bol de soupe sur la table.  "C'est pour moi ça ?" Je regarde le bol de soupe pour ensuite regarder Alzire qui s’installe en tailleur sur mon canapé. « Oui, c’est pour toi. Une recette de ma mère. Je me suis dit que tu aurais probablement faim à ton réveil. » Je me penche pour prendre le bol et lui donner avec la cuillère. « Attention c’est chaud. C’est de la soupe aux légumes, une vieille recette irlandaise. Je vais aller te chercher du pain avec du beurre. C’est toujours bon de faire trempette. » Je lui souris avant de disparaître du salon pour me rendre dans la cuisine. Je reviens aussitôt auprès de la demoiselle, une assiette avec un morceau de pain recouvert de beurre. J’ai pris le temps de le faire chauffer pour qu’il soit chaud. "Tu as des enfants Sawyer ?" Comment le sait-elle ? Je regarde le salon à la recherche d’un jouet laissé par ma fille, mais rien. Ah si ! Un coloriage que m’a fait Elsa avant de retourner à Washington. « Oui, j’ai une petite fille de 4 ans. Elle se prénomme Elsa. Elle est retournée vivre chez sa mère, il y a quelques semaines. » Ah ! Les joyeusetés du divorce. « Si tu as encore faim, ne te gêne pas. Il y a encore un chaudron de soupe ou si tu désires autres choses à manger pas de soucis également ! » Je lui fais un sourire sincère. Je veux vraiment qu’elle se sente en sécurité avec moi. La rue, ce n’est pas une vie pour une jeune fille de son âge.

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Nastya Alzire Rojov

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Ce que j’ai subi a fait de moi ce que je suis. [Terminé] Empty05.09.16 20:07




"Ce que j'ai subi a fait de moi ce que je suis."


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Entre le moment où mes yeux se ferment et celui où je me réveille, dans un appartement inconnu, c'est le trou noir. C'est probablement à cause de ma chute tout à l'heure, je ne suis pas médecin mais ça ressemble à une petite commotion. Toujours dans les vapes, je passe ma main sur ma tête : ça tape, fort même, au niveau de mes tempes. Je sens une légère bosse à l'arrière de mon crâne et j'espère qu'elle ne grossira pas trop avec le temps. En sursaut, j'ouvre les yeux et je me redresse : mais je suis où d'ailleurs ? Je ne suis pas chez Pietro c'est sur, mais... Merde, c'est l'appartement du swat ? Oui, c'est Sawyer, il se trouve juste devant moi. A ce moment, je n'aime pas trop n'avoir aucun souvenir. Est-ce qu'il aurait pu me faire quelque chose ? Non Nastya, non, il n'a vraiment pas l'air comme ça. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai l'impression qu'il est honnête avec moi, qu'il est juste un homme vraiment gentil. Quand je lui demande qu'elle heure il peut-être, il m'indique minuit. J'ai été dans les vapes pendant un moment quand même ! Petit à petit, mes yeux s'ouvrent totalement. "Co.. Comment je suis arrivée là ?" Je me doute que c'est sûrement grâce à lui, mais je ne pense pas que son équipe le laisse partir comme ça sans revenir. Il m'a peut-être laissé dans le parc en attendant. Mon regard se porte ensuite sur un bol de soupe et l'odeur arrive à mon nez : ça sent tellement bon, je me jetterai bien dessus. Quand Sawyer me le tend, je l'attrape rapidement Je ne me préoccupe même pas du fait qu'il retourne dans la cuisine pour prendre du pain. J'ai tellement faim que je prend aussitôt une gorgée : c'est chaud, terriblement chaud, mais cette sensation est agréable. C'est quand on a pas eu quelque chose depuis longtemps que se rend compte d'à quel point cela peut être important : se brûler en buvant sa soupe signifie qu'on mange et qu'on a un endroit où faire réchauffer la nourriture. "C'est vraiment très bon Sawyer." Je parle assez fort pour qu'il puisse m'entendre dans la cuisine, mais je me rend compte en tournant la tête qu'il est juste derrière moi, une tartine avec du beurre dessus dans une assiette. J'ai un peu mal à la tête pour me lever, mais je lui ferais bien un nouveau câlin là tout de suite. "Tu n'es pas obligé de faire tout ça. Je ne veux pas te déranger." Même si c'est ce que ma bouche dis, mon cerveau envoie ma main attraper la tartine pour la plonger dans le bol avant de prendre un morceau entre mes dents. Je reprend une nouvelle gorgée, toujours aussi chaude, quand mon regard se pose sur un dessin posé dans un coin : Sawyer doit avoir des enfants, ça expliquerait son côté paternel d'ailleurs. Quand je lui demande, il m'explique que sa petite fille est parti vivre dans une autre ville avec sa mère. Le divorce ce n'est jamais facile ni pour les enfants ni pour les parents. Puis il ajoute que si j'en ai envie, il y a encore de la soupe. C'est vrai que mon bol est presque vide et que je ne dirais pas non pour en avoir encore un peu. Mais après ça, je me sauve : ce n'est pas très bon pour moi de rester chez un flic, aussi sympa soit-il et en plus, je ne veux pas trop le déranger. "Ta fille, elle est souvent pas chez toi ? Chez ta femme ? Enfin ton ancienne femme." Je m’emmêle un peu les pinceaux mais ce n'est pas tous les jours que j'ai des conversations comme ça dans une langue que je ne maîtrise pas si bien. Je met le dernier morceau de pain dans ma bouche : ça fait du bien d'avoir l'estomac qui se remplit. En y réfléchissant, c'est peut être indiscret comme question pour Sawyer mais je suis trop concentrée sur ma soupe pour m'en rendre compte. Quand le bol est vide, je demande timidement à Sawyer : "Je peux en avoir encore un peu ? Juste un peu" D'habitude, enfin mon habitude quand je vivais encore en Ukraine, je n'aime pas du tout m'imposer chez les gens. Je suis plutôt réservée alors pour demander un supplément, c'est toujours compliqué. Mais depuis que je vis à Seattle, j'ai bien changé et je ne refuse pas un peu d'aide. Rapidement, je jette un coup d'oeil à mes mains et au reste de ma tenue : tout est sale et je vais sûrement abîmer le beau canapé de Sawyer. "Dis Sawyer, je peux me laver les mains s'il te plait ? Quand je suis tombée j'ai dû les salir" Promis, après ça j'y vais.

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Ce que j’ai subi a fait de moi ce que je suis. [Terminé] Empty07.09.16 4:55


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Sawyer Q. Freeman & Nastya Alzire Rojov.
 
Ce que j'ai subi a fait de moi ce que je suis.


Dès son réveil, la rouquine a de nombreuses questions aux lèvres. La première étant si on se trouve effectivement chez moi. Une chose que je lui confirme par un simple hochement de tête. Cela ne sert strictement rien à mentir. Ensuite vient la question sur l’heure. Elle désire se situer dans le temps et c’est tout naturel surtout après l’accident qu’elle a eu. Elle s’est pris une jolie commotion cérébrale. Elle va devoir être prudente pendant quelques jours. Les migraines, les vomissements ainsi que les étourdissements seront au rendez-vous, j’en ai bien peur. "Co.. Comment je suis arrivée là ?" Aïe ! Voilà une question dont la réponse risque de ne pas forcément lui plaire. Elle doit quand même se douter que je ne l’ai pas abandonné à son triste sort dans le parc pendant qu’elle était inconsciente pour venir la chercher par la suite. Elle est une jeune femme intelligente ! « J’ai appelé un ami de confiance. Il me devait une faveur… » Je lui donne peu d’informations, mais l’essentiel est là non ? Elle se retrouve chez moi en sécurité. Le regard de la jeune demoiselle se pose ensuite sur le bol de soupe qui l’attend sagement sur la table basse. Elle a forcément faim c’est évident ! Je lui donne le bol avant de la quitter quelques instants pour aller chercher du pain ainsi que beurre dans la cuisine. Elle voudrait peut-être tremper son pain dans la soupe ? "C'est vraiment très bon Sawyer." Je lui offre un sourire de remerciement. Enfin, je n’ai aucun mérite puisque c’est la recette de ma mère qui l’a eu de sa propre mère ainsi de suite. Bref, vous comprenez le topo ?! « C’est une vieille recette familiale. Je suis content que tu aimes. » Je reprends ma place sur la petite table basse, une chance qu’elle est solide ! "Tu n'es pas obligé de faire tout ça. Je ne veux pas te déranger." Elle a raison, je suis en rien obligé de faire tout ce que je fais ce soir. Offrir un peu de sécurité ainsi que de la nourriture n’est pas grand-chose selon moi. Ce n’est qu’une bonne action que je pose ce soir. C’est agréable de se sentir humain. Le monde serait nettement meilleur si on arrêtait de penser à ce que l’on peut gagner en posant tel ou tel geste. Je n’apporte qu’un peu de réconfort, j’adoucie la vie d’une jeune fille qui en clairement bavé dans sa vie jusqu’ici. « Tu ne me déranges pas. Cela me fait plaisir de pouvoir t’aider un peu. » Alzire prends le morceau de pain pour pouvoir le manger en même temps que sa soupe. Je reste silencieux tandis qu’elle me demande si j’ai un enfant. Je suis étonné qu’elle me pose cette question, car il n’a rien dans la pièce pour l’inciter à croire ça, non ? Mon regard se pose sur un coloriage de ma fille que j’ai affiché. C’est ça qui a dû me vendre sur ma paternité ! Je joue donc encore la carte de l’honnêteté en lui disant que j’ai effectivement une petite fille de 4 ans prénommée Elsa. Je suis également divorcé et que c’est ma femme qui a la garde de notre fille. Je lui propose ensuite si elle désire d’autre soupe de ne pas être timide de demander. "Ta fille, elle est souvent pas chez toi ? Chez ta femme ? Enfin ton ancienne femme." Il n’a pas de doute l’anglais n’est pas la langue principale de la jeune femme. « Oui, c’est exacte. Elles habitent toutes les deux à l’autre bout du pays. Washington est une ville de la côte Est. C’est proche de New-York » Enfin proche de New-York c’est vite dit, disons qu’il y a plusieurs kilomètres qui séparent les deux villes. « C’est plutôt difficile entre Marianne et moi. Je vois ma fille quand je le peux, mais sinon c’est tous les jours par vidéo conférence sur Skype. » La rouquine termine son bol de soupe pour ensuite lever la tête timidement vers moi. "Je peux en avoir encore un peu ? Juste un peu" Je lui fais un sourire attendrissant avant de lui prendre le bol des mains. « Bien sûr ! Tu veux d’autres pains aussi ? » Je grimpe les quelques marches de l’escalier qui séparent mon salon de ma cuisine. Je me retrouve bien vite devant la gazinière. Je m’empare de la louche pour verser une bonne quantité de soupe dans le bol de la jeune demoiselle. Je prends encore un peu de pain. Je reviens ensuite dans le salon auprès de la jeune fille qui se regarde les mains. "Dis Sawyer, je peux me laver les mains s'il te plait ? Quand je suis tombée j'ai dû les salir" Je dépose la nourriture sur la table base avant de répondre à Alzire. « Oui, bien sûr. La salle de bain se trouve à l’étage, tu dois passer par la cuisine pour prendre l’escalier. En haut, c’est la première porte à gauche dans le couloir. Tu peux prendre une serviette dans la penderie pour t’essuyer les mains. » Elle n’aura qu’à la déposer dans le bac à lessive ensuite. Je la laisse quitter le salon pour gagner la salle de bain. Je m’empare de la manette de télévision et l’allume. Je me demande bien s’il n’aurait pas un film potable qui jouerait en ce moment. Question de passer le temps un peu en attendant le retour de mon invité.
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Nastya Alzire Rojov

Nastya Alzire Rojov
Ce que j’ai subi a fait de moi ce que je suis. [Terminé] Empty10.09.16 13:08




"Ce que j'ai subi a fait de moi ce que je suis."


Vie comme si tu devais mourir demain, apprend comme si tu devais vivre toujours - Gandhi

Quand je demande à Sawyer comment je me suis retrouvée ici, je n'aime pas du tout la réponse. Il a visiblement fait appel à un ami qui lui devait une "faveur". Qui est ce type ? Et est-ce que Sawyer lui a parlé de ma situation avec l'affaire de Pietro ? Des tonnes de questions pleuvent dans ma tête mais je n'en dis rien : jusqu'ici, Sawyer a été très gentil avec moi et je pense que je peux lui donner le bénéfice du doute. Dire que j'ai confiance est un bien grand mot, mais je dois bien reconnaître qu'il est sympa. "D'accord. Merci alors à toi et à ton ami." Je n'ajoute rien car mes yeux se portent alors sur un bol de soupe et l'odeur arrive jusqu'à mes narines : ça sent délicieusement bon ! Sawyer m'explique qu'elle est bien pour moi et je n'attend pas pour la goûter alors qu'il se dirige vers la cuisine pour m'apporter un peu de pain et du beurre. Je ne sais pas pourquoi il est si gentil avec moi : il aurait été plus simple pour lui de me mettre les menottes et de m'emmener au bureau du FBI. Avec un peu de chance j'aurais pu m'en sortir pour l'affaire, mais pas pour le manque de papier. En tout cas, il n'aurait pas été obligé de m'assister s'il avait été honnête avec son supérieur. Il m'explique ensuite que la soupe est une recette de famille, ce qui me fait rapidement penser à la mienne. Je vais sûrement devoir reconstruire une famille ici, une famille qui commencera par moi. Enfin avant d'imaginer quoi que ce soit, il me faudrait déjà des papiers pour pouvoir vivre normalement ou du moins essayer. Quand il me dit que je ne le dérange pas, je m'arrête de manger quelques secondes. "Il n'y a pas beaucoup de gens comme toi ici. C'est dommage" Et c'est vrai, je le pense vraiment. Si tout le monde était comme Sawyer, j'aurais moins peur de sortir dans la rue je pense. J'aurais peut-être une situation plus normale. Mais comme ce n'est pas demain la veille que ça arrivera, je prend les choses comme elles viennent. Je questionne ensuite Sawyer sur la présence d'un dessin dans un coin. Il me répond qu'il a effectivement une petite fille et qu'il est divorcé. Quand on a un métier comme le sien, ce ne doit pas être évident d'avoir aussi une vie de famille. "Oui je connais New-York, enfin je ne sais pas où s'est mais je connais." Je lui fais un petit sourire. Je ne sais pas pourquoi, peut-être pour faire tomber le masque que j'ai depuis trop longtemps. Il est si gentil avec moi que c'est à mon tour d'être agréable. Je hoche ensuite timidement la tête quand il m'explique avoir des nouvelles de sa fille tous les jours par vidéo conférence. Je ne suis pas sur de bien comprendre ce que cela veut dire, mais si c'est tous les jours, c'est forcément quelque chose de bien pour lui. Quand je termine mon bol de soupe, je me rend compte que j'en prendrais bien un second. Et comme depuis le début, Sawyer est très gentil et accepte de m'en donner un peu plus. "Euh non merci, pas de pain." Je pense que mon estomac ne dirais pas non, mais j'ai déjà l'impression d'abuser alors je refuse poliment. Quand Sawyer revient, il y a un peu de vapeur qui s'échappe du bol signifiant que celle ci est encore bien chaude. Je m'empare du bol posé devant moi pour boire d'une traite la moitié. Ca fait tellement de bien ! Mais je prend ensuite quelques secondes pour observer mes mains : elles sont dans un piteuse état après être tombé dans la boue, comme le reste de mon corps d'ailleurs. Je demande alors à Sawyer si je peux aller me laver les mains, et après qu'il m'est expliqué où se situé la salle de bain, je fonce là-bas. Une fois dedans, je me pose devant le lavabo et je regarde mon reflet dans le miroir : je fais vraiment peine à voir. Et un peu peur aussi avec mes cheveux en batailles. Je passe mes mains sous l'eau froide qui prend une teinte un peu plus foncé dans le lavabo. Je prend même le temps d'utiliser un peu de savon, ça ne me fera pas de mal. Je met mes mains humides sur mon visage ce qui me fait un bien fou ! Mais qu'est-ce que tu fais là Nastya ? Ce n'est pas où je devrais être, ni dans la maison de Sawyer ni dans ce pays. Je devrais retourner chez moi, en Ukraine, même si c'est impossible. En tout cas, je ne peux pas rester là. Je profite de Sawyer qui est lui très gentil et honnête surtout alors que moi, je ne lui ai même pas donné mon vrai prénom. Il faut que je m'en aille, que je trouve un moyen pour sortir discrètement. Mais il faudrait que je trouve un moyen de lui dire merci quand même... Je commence à regarder partout autour de moi et mon regard se pose sur une boîte de coton-tige. Je n'ai rien d'autre sous la main alors j'en prend quelques-uns et j'écris tant bien que mal "MERCI" sur la petite commode. Quand je regarde mon "oeuvre", je pousse un petit soupire et j'ouvre tout doucement la porte. Je n'ai qu'à descendre les escaliers sur la pointe des pieds et la porte d'entrée se trouve sur le côté. En m'exécutant, j'essaye de faire le moins de bruit possible mais en ouvrant la porte, un petit "clic" se fait entendre. Il faut que je m'active pour maintenant, je ne peux plus faire demi-tour. Quand j'arrive finalement derrière la porte, je la ferme tout doucement et je prend une grande inspiration. "C'est ce qu'il y a de mieux à faire Nastya. Sawyer ne devrait pas être impliqué dans tes histoires. Il pourrait avoir des ennuies et toi aussi" Je parle à voix haute pour me convaincre, mais assez doucement pour que Sawyer lui ne m'entende pas. Et je pars, dans un premier temps doucement, puis plus vite et sans que je ne m'en rend compte, je me retrouve dans la rue et je tourne sur la droite, ne sachant pas vraiment où cela me mènera.

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