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 Une rencontre peut-être causé par deux chiens + Poppy & Justin

BREATH OF LIFE :: THE EMERALD CITY :: Pioneer Square. :: Washington Beach.
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Justin Winscott

Justin Winscott
Une rencontre peut-être causé par deux chiens + Poppy & Justin Empty13.09.16 21:56

Poppy Shermaan Justin Winscott
Une rencontre peut-être causé par deux chiens
Statut + Privé.
Lieu +Washington Beach.
Date + Début Septembre.
Moment + Début d'après-midi.
Météo + Ensoleillé.
Prévention -18 + Non
Breath of Life + Tous droits réservés.
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Justin Winscott

Justin Winscott
Une rencontre peut-être causé par deux chiens + Poppy & Justin Empty13.09.16 21:56

Poppy & Justin
Une rencontre peut-être causé par deux chiens ♪♫


Je profitais de ce début d'après-midi pour me vider la tête, je revivais sans cesse les derniers jours que j'avais passés en Afghanistan, des images que j'aimerais réussir à oublier petit à petit, même si je savais que ça ne s'estomperait jamais totalement. Lorsque je vivais des jours comme celui-ci, il n'y avait pas meilleur moyen pour moi que de sortir dans les rues de Seattle et de partir pour un long moment de footing. C'était un remède impressionnant qui ne m'avait pas fait défaut depuis trois mois que j'étais revenu, un moyen parfait pour ne plus penser au passé, mais me concentrer sur le présent, sur la course que j'étais en train de faire. Et dire que lorsque j'étais adolescent, je préférais largement les séances d'entraînements de basket plutôt qu'un simple jogging que je trouvais sans intérêt, après tout courir pour courir qui ça pouvait plaire ? Pourtant, avec le temps et l'armée, j'avais fini par apprécier, même aimer ces moments où je me dépensais, lorsque ce n'était pas une journée que je passais en salle de musculation de la base, c'était dans Seattle à courir que je me trouvais.

La chaleur de ce mois de décembre encore présente, j'étais partis de chez moi habillé d'un simple short et d'un tee-shirt manche longue sur le dos, je tenais dans ma main je tenais la laisse de mon chien. Fire se trouvait à mes côtés, fidèle jusqu'au bout, dès que je partais pour une séance de sport, il en était de même pour lui, mais à deux ans, il était encore bien en forme pour un footing en plein Seattle. Concentré dans ce que je faisais, je ne m'étais même pas rendu compte que j'avais rejoint le centre de ville à Pioneer Square, plus précisément à Washington Beach. Une plage sur laquelle j'aimais bien venir lorsque je n'étais pas déployé ailleurs, c'était toujours autant agréable de venir ici, j'ai toujours apprécié le cadre qui était présent tout comme les différentes activités qui pouvaient s'y trouver, bien qu'avec la rentrée scolaire, les vacanciers et touristes n'étaient plus trop présents. C'était plutôt calme, alors que je posais mes pieds l'un après l'autre sur le sable que je ne sentais pas à travers ma basket, prenant le temps de tourner mon regard vers la mer, qui donnait envie de stopper tout effort, s'allonger et fermer les yeux pour se faire porter par le bruit de l'eau. Mais c'était une tout autre chose qui me coupait dans mon élan, me faisant stopper ma course, mon chien n'avait pas manqué le bulldog français devant lequel on était passé il y a quelques secondes et était parti dans sa direction. Fire ! Ce n’était pas le premier essai qui allait être le bon, je connaissais mon chien et malgré l’entrainement qu’il avait depuis ses deux mois pour l’armée, il avait des moments comme celui-ci où il avait besoin de s’amuser. Son copain de jeu était aujourd’hui un autre chien et je savais que je pouvais avoir total confiance en lui, qu’il ne lui ferait pas de mal, deux ans que l’on était jours et nuits ensemble, je ne pouvais que le connaitre sur le bout des doigts. Je… Je suis désolé. Alors que je déposais mes mains sur mes hanches, après la course que je venais de faire, ma respiration était rapide, alors que je passais ma langue sur mes lèvres, avant de tourner mon regard vers la femme qui semblait être la propriétaire du chien.
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Poppy Shermaan

Poppy Shermaan
Une rencontre peut-être causé par deux chiens + Poppy & Justin Empty16.09.16 21:12




"Une rencontre peut être causée par deux chiens"


Vie comme si tu devais mourir demain, apprend comme si tu devais vivre toujours - Gandhi

"Oui (...) Très bien (...) Je m'occupe de ça le plus rapidement possible. A la semaine prochaine" Depuis une semaine maintenant, je travail sur un gros projet : j'ai l'occasion de faire le design d'un site d'une marque très importante et je ne compte pas rater le coup. Alors même si la demoiselle que j'ai à l'autre bout du fil me les brises sérieusement, je prend mon mal en patience et je travail jour et nuit pour avoir un résultat parfait. Mais avec toute cette histoire, j'en oublierai presque mon colocataire : il a besoin de beaucoup d'affection car il est un peu jeune et je me dois de m'occuper correctement de lui, comme s'il était mon enfant. Bon, ce fameux colocataire n'est autre que Sparki, mon petit bullbog français mais c'est tout comme une vraie personne. Sauf qu'il mange par terre et que je dois le sortir tous les jours si je ne veux pas ramasser des accidents au sol. Il doit être 14 heures quand ce dernier viens se remuer prêt de moi alors que je suis dans le canapé, toujours en pyjama. Je lève les yeux au ciel : "J'aurais du prendre un poisson rouge si je voulais de la compagnie !" Evidemment, je n'en pense pas un mot, mais c'est vrai que mes journées pyjama sont plus rares depuis qu'il est arrivé dans ma vie. Maintenant que j'y pense, je n'ai pas fait de yoga depuis quelques jours et ça me ferait sûrement un bien fou ! J'en fais depuis quelques années maintenant et cela me permet de me calmer et de canaliser mon énergie : parfois, je m'emporte dans tous les sens, pire qu'une enfant hyperactive. Je décide de passer sous la douche avant de me mettre en route. Histoire d'être un minimum présentable pour ne pas effrayer les mouettes sur la plage. Pour être à l'aise, j'enfile une tenue de sport adéquate et légère pour éviter de transpirer quoi. J'attrape la laisse de Sparki et je lui attache au collier : quand nous sommes sur la plage je le détache mais pour faire le trajet, je préfère l'avoir à mes côtés. Je prend également mon tapis de yoga et je me met en route, vers la plage.

Quand j'arrive sur la plage, je suis ravie de constater qu'il n'y a pas grand monde. Je déteste vernir faire mon yoga et me prendre un ballon de sales gamins qui jouent au foot. J'adore les enfants, ne vous y méprenez pas, mais quand ils ne sont pas à côté je m'en porte d'autant mieux. Après avoir détaché Sparki pour qu'il puisse courir et s'amuser, j'allonge mon tapis et viens me positionner devant. Il faudrait que je pense à prendre mon appareil photo histoire de prendre quelques clichés de mes séances de yoga : je suis sur que ça ferait un malheur pour mon blog. Après quelques salutations au soleil rapide, je commence quelques positions un peu plus complexe. Je démarre avec un pont que j'essaye de commencer debout : ce n'est pas évident puisque j'ai peur de me lancer en arrière. Ensuite, j'enchaîne avec la position du poirier. Cette fois, j'arrive à me stabiliser, fermant les yeux pour me relaxer. Quand j'entend un grave "Fire" , j'ouvre mes yeux en un sursaut ce qui me fait tomber en arrière. J'arrive à arrondir mon dos pour ne pas me faire mal, mais j'ai sûrement eu l'air bien ridicule pour le coup ! Quelques secondes après, je me redresse pour me retrouver face à un homme, un grand brun et je me rend compte que mon petit Sparki est en train de s'amuser avec un chien beaucoup plus grand, un berger allemand j'ai l'impression. L'homme face à moi à du mal à respire, il doit probablement être en plein jogging. Avec un sourire, je répond : "Oh, ce n'est rien. Sparki a tendance à aller voir tous les autres chiens !" Je donne quelques tapettes sur ma cuisse pour appeler mon petit chien. Mais visiblement, il a l'air de bien s'amuser et ne compte pas venir me voir. Je laisse échapper un petit rire avant d'ajouter : "Ca y est, un nouveau copain et on oublie sa mère. Chien indigne !" Je tourne ensuite le regard vers le propriétaire de l'autre chien. "Je m'appelle Poppy. Et lui, c'est Sparki" dis-je en pointant mon petit chiot.

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