Nom + Flemming Prénom(s) + Adam, Maxence Surnom(s) +  Ad' Date et lieu de naissance + Seattle le 22/12/1990 Âge + 25 ans Nationalité + Américaine Activité + Pédopsychologue Classe sociale + Moyenne Orientation sexuelle + homosexuelle Statut civil + Célibataire Date d'arrivée à Seattle + Depuis sa naissance Quartier d'habitation + North Groupe + Be My Friend

Adam Flemming est née le 22 décembre 1990 à Seattle. Son père et sa mère était un couple des plus classiques. Un beau mariage, une situation financière stable, de quoi vivre heureux. Une éducation quelque peu strict, mais elle n’en était pas handicapante du bonheur du petit Adam. Tout allait bien. Oui, tout allait bien, mais un jour, une mauvaise chute amena la mère d’Adam à l’hôpital. En vérité, la chute n’était en rien mortelle, nous étions plus sur une vilaine foulure de poignet qu’autre chose. Mais quand vous avez un médecin devant vous, vous en profitez pour dire tous les maux que vous avez. De fils en aiguille, après quelques tests, on découvrit un cancer du sein. Un cancer du sein si avancé qu’il avait commencé à toucher le foie et le pancréas. Sa mère n’avait que 35 ans lors de cette tragique découverte. Lui, n’en avait que 7 ans. On dit souvent que 7 est un chiffre porte-bonheur, là ce n’était pas le cas.
C’est ainsi que commença une lutte pour ralentir la maladie, qui, dans le meilleur des cas, ne serait victorieuse que dans les cinq ans à venir. C’est souvent dans des moments sombres que l’on voit qui reste à vos côtés et ceux qui fuient. Le père d’Adam était de ce genre. Il n’a tenu que quelques mois, l’idée de vivre avec un légume n’était clairement pas ce qu’il voulait. Sa mère a toujours soutenu Adam et l’inverse était de même. Adam manqua souvent l’école, mais le peu de présence qu’il avait lui permettait d’avoir à peine la moyenne. Ses absences répéter interloqua les services sociaux qui, tels des vautours n’attendirent pas le décès de la mère pour placer l’enfant, car il allait de soi qu’il n’était pas dans un cercle familiale optimale pour son éducation. Il fut placé dans une première famille d’accueil. Là-bas, il se montra infernal, n’étant désireux que d’une seule chose, rester avec sa mère. Il fuyait fréquemment la maison d’adoption pour aller à l’hôpital. Bien évidemment, les premières fois, il fut ramené à la maison, le service médical jugeant la visite de cette enfant inapproprié. Mais, forcé de constater que l’enfant ferait tout pour rester avec sa mère, les infirmiers ont pris l’habitude de fermer les yeux. Qui étaient-ils pour séparer un enfant et sa mère mourante ?
Sa première famille d’adoption, stricte n’hésitait à corriger les enfants. Ça allait de tâches ménagères à la punition corporelle. Mais cette vie ne durera pas très longtemps, Adam étant renvoyé dans une nouvelle famille. Il avait donc neuf ans. Son comportement était toujours aussi turbulent, lui qui préférait fuir l’école pour aller voir sa mère. Sa nouvelle famille acceptait ce genre de chose, jugeant que c’était nécessaire pour le bien-être d’Adam. Les services sociaux ne vit pas cela de la même façon et plaça Adam dans une nouvelle famille. Celle de James. Des gens bien. Adam avait alors 14 ans et ce quatorzième anniversaire était le dernier que sa mère vécu. Elle quitta e monde quelques mois après cet anniversaire. Elle reposa en paix. Le 14 mai. Une date qu’Adam n’oubliera pas.
Son arrivé chez les Flemming n’était pas forcément plus facile. Il arrive peu de temps après l'arrivée de Jane et de son fils. Après deux familles d’adoption,  la perte de sa mère, la seule personne qui avait de l’importance à ses yeux, comment pouvait-il bien s’intégrer dans cette famille ? Des enfants adoptés, un fils biologique, tous avaient l’air d’être si heureux. Mais Adam ne se sentait pas bien. Mais James était là. Jane aussi.



Première nuit dans le domicile familiale. La nuit sombre effrayait Adam qui venait de sortir de son sommeil. Il avait les joues chaudes et humides, il venait de rêver de sa mère. Il tenta de ne pas pleurer, il s retenait si fort que son visage grimaçait, mais, malgré cela, les larmes coulaient à flot sur ses joues d’enfant. Dans l’obscurité, tout en pleurant, Adam vit quelqu’un s’approcher, Jane. Sans un mot, cette dernière le prit dans ses bras. Elle lui susurra des mots pour le réconforter, mais il pleura toute la nuit. Toute la nuit il demanda pourquoi, pourquoi n’a-t-il pas pu vivre avec elle ? En une nuit, tout le malheur qu’avait accumulé je jeune garçon s’évapora. Certains moments, il lui arrivait d’être triste, d’être mélancolique, mais il commençait enfin à avoir une stabilité émotionnelle importante.

Vinrent les années collèges qui se déroulèrent sans problème. Quelques soucis vis-à-vis d’un début de sexualité qui suscita les moqueries : l’homosexualité. Ce n’est qu’à ses 15 ans qu’il comprenait que les filles, ce n’est probablement pas pour lui. Les hommes sont plus séduisants, ont ce charme que les femmes n’ont pas. Ceci étant dit, les femmes ont leur propre charme et sont toutes magnifiques. Il y avait une personne qui battait tous les autres. Une seule. Un seul jeune homme qui arrivait à capter l’attention d’Adam. Kuan Ti. Frère par adoption. C’est morbide pour certain, pas très étonnant pour d’autres, mais l’avis de la « populace » comme il dirait, Adam s’en fichait. A 16 ans, Adam se lance, et l’embrasse. Contre toute attente, Kuan Ti l’embrassa aussi. Comme ça donc une idylle secrète, dangereuse et remplie de passion amoureuse.
Malheureusement, l’année suivante, en 2007, les ennuies débarquèrent. Kuan Ti s’installa en collocation, pour des études. Adam, dont l’envie de vivre son amour aux yeux de tous ne supporta pas cet acte. Les absences se faisaient nombreuses, les promesses n’étaient que de la cendre et l’amour bien que fort, craquelaient sous le poids du secret. Après deux ans d’un amour fort, Adam quitta Kuan comme il quitta Seattle. Dans un silence de mort. Commença pour Adam une nouvelle vie, à New-York, une vie d’étudiant en psychologie. Pendant ces années d’absences, il ne donnait que très peu de nouvelle  à sa famille, et quasiment aucune à Kuan. Adam se forgea un caractère solitaire et silencieux, un caractère presque froid et distant. Une simple carapace. Ses études en psychologie étaient brillantes, Adam était brillant. Il se spécialisa dans la psychologie enfantine. Très rapidement, il intégra des associations et est vu comme un bon psychologue pour enfant. Il compta rester à New-York, mais le décès de James, le coma de Jane lui fit changer d’avis.
C’est donc titulaire du titre de psychologue qu’Adam revint à Seattle. Revoir Kuan était étrange. Il fut à la fois heureux, mais la seule émotion qu’il osait montrer était une tension, une colère et une incompréhension totale. Après tout, il avait dû refaire sa vie, non ? La seule chose importante était les enfants. En plus d’être son métier, c’est maintenant un devoir vis-à-vis de ses frères et sœurs. Mais tenir le cap alors que Kuan est là ne vas pas être facile.